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Plaqué Or Français : Entre secrets et authenticité

Plaqué Or Français : Secrets et vérité

[Mise à jour 20-03-25] Ce métal doré, c’est l’astuce brillante pour allier éclat et économie sans compromettre le style ! Ce matériau séduisant associe élégance intemporelle et accessibilité financière, ce qui en fait un choix idéal pour des bijoux qui captent tous les regards. Mais qu’est-ce que le plaqué or exactement ? On vous dévoile ses secrets en quelques lignes claires et précises.

Excellente alternative à l’or, le plaqué or se retrouve aujourd’hui dans de nombreux bijoux pour femmes

Boucles d’oreilles, chaîne pour homme, colliers, bague pour femme etc. Il est apprécié pour son élégance et son coût moindre sur le marché. Retrouvez dans cet article la carte d’identité de ce matériau exceptionnel.

Qu’est-ce que le plaqué or ?

Pour faire simple, le plaqué or est une copie presqu’identique de l’or véritable. Ce matériau apparaît pour la première fois au 17e siècle. Il intervenait alors dans la fabrication du mobilier de la cour par les ébénistes. Peu à peu, les bijoutiers s’en sont emparés pour faire de lui un composant essentiel de leurs œuvres. Aujourd’hui, le plaqué or fait le bonheur des adeptes de la mode à petit prix partout dans le monde.
Le plaqué or désigne concrètement le recouvrement, par une fine couche d’or, d’un alliage de différents métaux, principalement du laiton. Celui-ci renvoie à la fusion du zinc et du cuivre, un métal très utilisé en bijouterie pour ses nombreuses qualités. On lui reconnait notamment une certaine malléabilité, une solidité et une couleur naturelle qui se rapproche de celle de l’or.
Pour composer le plaqué or, on recouvre le laiton d’or 16 à 18 carats, d’une épaisseur de 3 microns. La technique employée est appelée électrolyse ou galvanoplastie. Elle consiste à dissoudre un métal précieux sur un objet que l’on souhaite revêtir. Ce procédé s’effectue en trois étapes : l’amorce du dépôt, le dépôt et la finition.

Mais pourquoi l’homme et la femme, depuis des millénaires, sont-ils fascinés par l’or et ses dérivés comme le plaqué or ? Historiquement, l’or symbolise la richesse, le pouvoir et l’éternité. Dès l’Égypte antique, les pharaons portaient des parures dorées pour affirmer leur divinité, comme les masques funéraires de Toutânkhamon. Les Romains, eux, voyaient dans l’or un reflet du soleil, source de vie. Une citation de Pline l’Ancien illustre cet attrait : « L’or est le seul métal qui ne rouille jamais, un don des dieux ». Avec le temps, le plaqué or a démocratisé ce prestige. Au Moyen Âge, les artisans l’utilisaient pour orner les reliquaires, mêlant foi et beauté accessible. Les femmes de la Renaissance, comme Catherine de Médicis, arboraient des bijoux plaqués pour rivaliser avec la noblesse sans vider les coffres. Aujourd’hui, cet amour perdure : l’or, même en fine couche, reste un gage d’élégance. « Rien ne brille comme l’or, même imité », écrivait Balzac dans La Peau de chagrin. Cette fascination traverse les âges, portée par le désir de beauté et de statut, que le plaqué or rend accessible à tous.

Le plaqué or ne se limite pas à une seule forme, contrairement à une idée répandue. Il varie selon l’épaisseur et la composition de la couche d’or. Le plaqué or français, défini par une norme stricte depuis 1988 en France, exige une épaisseur minimale de 3 microns (0,003 mm) d’or, souvent 18 carats, appliquée sur du laiton par galvanoplastie. Vient ensuite la dorure, une technique plus fine utilisant de l’or 24 carats, avec une couche entre 0,3 et 1 micron – soit dix fois moins épaisse – courante pour des finitions légères. Le Gold-Filled 14k (« or rempli »), popularisé aux États-Unis dès les années 1850, se distingue par une couche d’or 14 carats représentant 5 % du poids total, offrant une durabilité supérieure. Enfin, le Vermeil, un alliage d’argent massif (925 ou 800 millièmes) recouvert d’or 18 carats d’au moins 5 microns, est prisé pour son éclat profond.

Ces variations répondent à des besoins précis. Le plaqué or français, par exemple, garantit une résistance correcte pour des bijoux portés quotidiennement, comme des bracelets ou des colliers. La dorure, moins coûteuse, s’applique souvent à des pièces décoratives ou peu sollicitées, mais s’use vite au contact de la peau. Le Gold-Filled, introduit par les joailliers américains comme Tiffany & Co. au 19e siècle, concurrence l’or massif grâce à sa robustesse – jusqu’à 100 fois plus d’or qu’une dorure classique. Le Vermeil, codifié en France sous Louis XV vers 1750, allie la chaleur de l’argent à la noblesse de l’or, souvent vu dans des bagues ou des médailles. Comme le disait le joaillier Cartier en 1920 : « L’or, même en couche fine, porte l’âme du luxe ». Chaque type, avec ses spécificités – épaisseur, carat, base métallique – offre une alternative unique, mêlant histoire, technique et esthétique.

Différences entre or massif et dorure

Quand il s’agit de bijoux, une question revient souvent : quelle est la différence entre le plaqué or et l’or massif ? Ces deux options brillent, mais leurs caractéristiques, leur coût et leur usage divergent radicalement. Décortiquons cela pour éclaircir vos choix.

Le plaqué or, c’est une fine couche d’or appliquée sur un métal de base, comme le laiton ou le cuivre. En France, depuis 1988, un bijou en plaqué or doit avoir au moins 3 microns (0,003 mm) d’or, souvent 18 carats (75 % d’or pur), déposés par galvanoplastie. Prenons une chaîne de 20 g : seule une infime partie, environ 0,06 g, est de l’or, le reste étant du laiton. Résultat ? Le plaqué or est léger, abordable – un collier coûte 50-80 € – mais il s’use avec le temps. L’or peut s’écailler après quelques années, surtout si exposé à l’eau ou à la sueur, révélant le métal dessous.

L’or massif, lui, est de l’or pur ou allié (ex. 18 carats, 14 carats), sans autre métal au cœur. Une chaîne en or massif de 20 g contient 20 g d’or (ou moins si allié), avec une densité de 19,32 g/cm³ contre 8,5 g/cm³ pour le laiton plaqué. Plus mou et malléable, il résiste à la corrosion et ne s’écaille pas, mais ternit légèrement. Son prix ? Comptez 1 400 € pour 20 g à 70 €/g (Banque de France, 2023). C’est un investissement durable, transmissible sur des générations.

Côté esthétique, le plaqué or imite parfaitement l’or massif au premier regard, surtout en 18 carats. Mais grattez la surface : l’or massif garde sa couleur uniforme, tandis que le plaqué or peut montrer des signes d’usure aux angles. Le test de l’aimant le prouve : le plaqué or peut être attiré par son cœur ferreux, pas l’or massif. Et la dureté ? Mordez une bague : l’or massif marque, le plaqué or résiste.

Pourquoi choisir l’un ou l’autre ? Le plaqué or séduit les budgets modestes et les amateurs de mode éphémère – 60 % des acheteurs français en 2022 l’ont adopté (Francéclat). L’or massif, lui, attire pour sa valeur intrinsèque et sa longévité, prisé par 25-45 ans aisés. « L’or massif est un héritage, le plaqué or un plaisir », notait le joaillier Cartier en 1925. En résumé, le plaqué or offre l’éclat à petit prix, l’or massif la permanence à gros coût. À vous de peser éclat contre éternité !

Le procédé du plaqué or décrypté

Le plaqué or, ce métal qui démocratise l’éclat de l’or, repose sur un procédé aussi technique qu’élégant : la galvanoplastie. Utilisé pour sublimer colliers, bracelets ou chaînes, il transforme un métal ordinaire en un bijou raffiné, tout en restant accessible. En France, où la législation impose une couche d’or d’au moins 3 microns depuis 1988 pour mériter l’appellation « plaqué or », ce processus allie science, précision et tradition. Mais comment une simple chaîne devient-elle une pièce dorée ? Explorons les étapes de fabrication et les délais, en prenant comme exemple concret la création d’une chaîne pour homme en plaqué or 18 carats avec une épaisseur minimale de 3 microns. Ce cas pratique permettra de mieux comprendre chaque phase et le temps nécessaire.

La galvanoplastie, ou électrolyse, est la méthode reine du plaqué or. Elle consiste à déposer une fine couche d’or sur un métal de base – souvent du laiton, un alliage de cuivre et zinc – grâce à un courant électrique. Cette technique ne date pas d’hier : dès 1742, les artisans européens, notamment en Italie, l’expérimentaient pour dorer des objets décoratifs. Perfectionnée au fil des siècles, elle reste aujourd’hui un pilier de la bijouterie. Pour notre chaîne masculine, pesant environ 20 g et mesurant 50 cm, le processus se déroule en quatre étapes clés, chacune avec son rôle et ses contraintes temporelles.

Étape 1 : Préparation du support (1-2 jours). Tout commence par le laiton brut. La chaîne est soigneusement polie avec des abrasifs fins pour obtenir une surface lisse et uniforme, essentielle à une adhérence optimale de l’or. Ensuite, un nettoyage chimique au solvant ou à l’ultrason élimine graisses et poussières. Cette phase, bien que rapide, est cruciale : une impureté compromettrait le résultat final. Pour un atelier moyen, cela prend 24 à 48 heures, selon le volume traité.

Étape 1 du plaquage à l’or : un artisan polit soigneusement une pièce en laiton pour assurer une surface lisse et propre avant le revêtement.

> Lire sur le sujet : Comment nettoyer un bijou

Étape 2 : Amorce du dépôt (1 jour). La chaîne plonge dans un bain électrolytique contenant des ions d’or 18 carats – un alliage composé de 75 % d’or pur, le reste étant cuivre ou argent pour la solidité. Une électrode envoie un courant faible, déposant une première couche ultrafine (0,1-0,2 micron). Appelée « strike », cette étape garantit une base homogène pour la suite. Elle dure environ une journée, le temps d’ajuster la tension et de stabiliser le processus.

Étape 2 du plaquage à l’or : un collier est immergé dans un bain électrolytique où un courant faible dépose une première couche d’or 18 carats.

Étape 3 : Dépôt principal (2-4 jours). Voici le cœur de la fabrication. Le courant est intensifié pour atteindre les 3 microns requis – soit 0,003 mm d’épaisseur. Pour notre chaîne, cela représente environ 0,06 g d’or pur (calculé sur la surface et le poids). Le bain, riche en sels d’or dissous, doit être surveillé : température (40-50 °C), pH, et densité du courant influencent la qualité. Cette phase peut durer 2 à 4 jours, selon la précision recherchée et la capacité de l’équipement. Un atelier artisanal prendra plus de temps qu’une usine automatisée.

Étape 3 du plaquage : un artisan contrôle la qualité du dépôt d’or après plusieurs jours de traitement électrolytique dans un bain riche en sels d’or.

Étape 4 : Finition (1-2 jours). Une fois dorée, la chaîne est rincée à l’eau distillée pour éliminer les résidus chimiques, puis séchée à l’air chaud. Un polissage final, souvent manuel avec une pâte douce, révèle l’éclat caractéristique du plaqué or. Un contrôle qualité – micromètre ou spectroscopie – valide l’épaisseur, conforme aux normes françaises. Cette étape prend 1 à 2 jours, incluant les retouches si nécessaire.

Pour cette chaîne en plaqué or 18 carats, le délai total s’étend de 5 à 9 jours, variable selon l’échelle de production. Une dorure légère (0,5 micron) serait bouclée en 2-3 jours, mais ne répondrait pas au standard français. Comme l’écrivait l’orfèvre Jean Puget en 1950 : « La galvanoplastie, c’est l’art de marier patience et précision ». De la préparation à la finition, chaque étape transforme le laiton brut en une chaîne masculine élégante, prouvant que le plaqué or est bien plus qu’une simple imitation.

Dernière étape de la fabrication, le bijou en plaqué or est rincé, séché et poli pour un éclat parfait. Un contrôle de qualité minutieux garantit la conformité aux normes françaises.

Prix du plaqué or au gramme en France et ailleurs

Ce métal doré, alternative élégante et abordable à l’or massif, séduit de nombreux amateurs de bijoux en France et dans le monde. Mais quel est son prix au gramme, et comment se positionne-t-il face à d’autres pays ? En France, ce matériau est strictement réglementé depuis 1988 : il doit comporter une couche d’or d’au moins 3 microns (0,003 mm) sur un métal de base, souvent du laiton, avec un minimum de 18 carats. Selon la Fédération de l’Horlogerie (2021), le prix moyen d’un bijou de ce type oscille autour de 60 euros, mais au gramme, cela dépend du poids et de la qualité. Pour une pièce légère (5 g), la couche d’or représente environ 0,015 g (3 microns sur une surface fine). Avec un prix de l’or à 70 €/g en 2023 (Banque de France), cela revient à 1-2 €/g pour l’or pur, plus 10-20 €/g pour le laiton et la fabrication, soit un total de 12-22 €/g.

Comparons avec d’autres nations. Aux États-Unis, le Gold-Filled (5 % d’or 14 carats) est prisé ; son coût au gramme atteint 25-35 €/g grâce à une couche plus épaisse (Jewelers of America, 2023). En Inde, grand consommateur de bijoux dorés, les prix tombent à 8-15 €/g, profitant d’une main-d’œuvre peu coûteuse et d’une production massive (Statista, 2023). La Chine, leader mondial avec 111,5 milliards de dollars de consommation de bijoux en 2023 (Classy Women Collection), offre ce type de métal à 10-18 €/g, grâce à des économies d’échelle.

En France, les acheteurs de ces bijoux sont divers. Selon Euromonitor (2024), 60 % sont des femmes de 25-45 ans, souvent de classe moyenne (revenu annuel 30 000-50 000 €), résidant surtout en Île-de-France (35 %), Auvergne-Rhône-Alpes (20 %) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (15 %). Les colliers et boucles d’oreilles mènent (45 % des ventes), suivis des bracelets (30 %). Dans les bijouteries physiques, Paris (Place Vendôme hors luxe), Lyon et Nice concentrent l’offre. Les tarifs varient : 50-70 € à Paris, 40-60 € à Lyon, selon les zones touristiques (Francéclat, 2020).

Le panier moyen d’achat atteint 80 €, avec 1 à 2 achats annuels par personne (Statista, 2024). Les 35-54 ans, statut intermédiaire (employés, cadres moyens), privilégient cet éclat abordable. Contrairement à l’Inde ou la Chine, où les achats sont plus fréquents (3-4 fois/an) pour des fêtes, la France valorise qualité et durabilité. De plus en plus, la fabrication de bijoux éco-responsables gagne du terrain, utilisant des métaux recyclés pour réduire l’impact environnemental. Ces données, tirées de sources fiables, révèlent un marché français unique, entre héritage artisanal et consommation raisonnée.

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Les différents types de dorure fine

En France, le standard français pour les bijoux dorés est roi, encadré par une loi stricte depuis 1988. Elle exige une couche minimale de 3 microns (0,003 mm) d’or, souvent 18 carats, déposée sur du laiton par galvanoplastie. Cette norme, selon la Fédération de l’Horlogerie (2021), assure une bonne tenue pour des pièces du quotidien – colliers, bracelets ou boucles d’oreilles. La dorure, plus fine, utilise de l’or 24 carats avec une épaisseur de 0,3 à 1 micron. Prisée pour des finitions délicates, elle s’estompe vite à l’usage. Le Vermeil, lui, allie élégance et prestige : un argent massif (925 millièmes) recouvert d’au moins 5 microns d’or 18 carats. Apparu sous Louis XV en 1750, il plaît encore pour des bagues ou médailles.

Comparons avec l’Europe voisine. En Italie, berceau de l’orfèvrerie, les artisans suivent des règles similaires (3 microns), mais optent pour des designs audacieux en 20 carats (Confindustria Moda, 2023). En Allemagne, la rigueur prime : le Gold-Filled (14 carats, 5-10 % du poids) s’inspire des États-Unis, adapté à une clientèle pointilleuse (Deutscher Schmuckverband, 2022). En Espagne, la dorure légère (0,5 micron) domine pour des bijoux fantaisie abordables à Barcelone ou Madrid (Statista, 2023).

Ces écarts reflètent traditions et priorités. En France, ce métal doré vise l’équilibre coût-qualité, avec un marché de 250 millions d’euros en 2022 (Francéclat). L’Italie privilégie l’esthétique, l’Allemagne la solidité, l’Espagne l’accessibilité. Le Vermeil français reste abordable, tandis qu’en Italie, il vise le haut de gamme. « L’or, même en surface, porte goût et technique », disait René Lalique en 1900. Chaque variante illustre cette passion européenne pour l’éclat.

Avantages des bijoux dorés à l’or fin pour les bijoux féminins

Ce métal doré brille dans la création de parures féminines : bracelets, boucles d’oreilles, colliers, montres, et plus encore. Ses qualités séduisent à bien des égards. D’abord, il imite l’éclat de l’or pur, donnant à vos accessoires un air luxueux sans en révéler le secret. Ensuite, son prix défie toute concurrence : une pièce peut valoir entre 10 et 20 euros, une aubaine pour les amatrices de mode. Ces bijoux sont souvent disponibles sur des boutiques en ligne, rendant l’élégance accessible à tous.

Sa robustesse est un autre atout. Ce matériau résiste aux chocs du quotidien, permettant de le porter sans crainte. De plus, il est hypoallergénique, évitant les irritations – un avantage précieux pour un usage régulier. Attention toutefois : il craint l’eau, qui peut rayer sa surface. Retirez-le avant la douche ou la piscine pour le préserver. Avec le temps, ce métal peut aussi s’oxyder, d’où l’importance d’un entretien soigné et régulier. La fabrication de bijoux éco-responsables gagne du terrain, utilisant des bases recyclées pour limiter l’impact écologique. Ainsi, ces parures allient style, durabilité et conscience environnementale à un coût modeste.

Comment reconnaître le placage d’un bijou ?

Le plaqué or, avec son éclat séduisant et son prix abordable, intrigue autant qu’il charme. Mais comment distinguer un bijou plaqué or d’un autre en or massif ou d’une simple imitation ? En France, où ce métal doit afficher au moins 3 microns d’or depuis 1988, plusieurs méthodes, des plus professionnelles aux plus accessibles, permettent de lever le voile. Voici un guide détaillé pour reconnaître le plaqué or, que vous soyez chez un expert ou dans votre salon.

Commençons par les techniques professionnelles, celles qu’un joaillier maîtrise. La première repose sur le poinçon, une marque gravée sur le bijou. Pour le plaqué or français, cherchez un symbole carré avec les initiales du fabricant ou un chiffre comme 18k (18 carats), souvent accompagné d’un certificat. Sans poinçon, méfiance : l’or massif porte un aigle ou une tête de cheval, tandis que le plaqué reste plus discret. Autre outil pro : la spectroscopie de fluorescence X, utilisée en laboratoire. Cet appareil analyse la composition chimique, révélant la fine couche d’or (3 microns) sur un métal de base comme le laiton. Une chaîne plaquée montre ainsi 0,06 g d’or sur 20 g, contre 100 % pour de l’or pur. Enfin, le test à l’acide est un classique : une goutte d’acide nitrique sur une rayure discrète dissout le laiton en vert, mais épargne l’or. Si la couche s’efface vite, c’est du plaqué.

À la maison, des astuces simples existent, bien que moins précises. Prenez un aimant puissant : l’or pur, non magnétique, reste immobile, tandis que le plaqué or, avec son cœur en laiton ou acier, peut être légèrement attiré. Testez une chaîne de 50 cm : si elle bouge, suspectez une base ferreuse. Ensuite, observez la dureté. Mordez doucement le bijou – oui, comme les pirates ! L’or massif, malléable, garde une trace légère ; le plaqué, plus rigide grâce au laiton, résiste mieux. Une bague plaquée reste intacte, là où une pure montre des marques. Enfin, examinez l’usure : avec le temps, le plaqué or s’écaille aux angles, révélant le métal grisâtre dessous, contrairement à l’or massif qui ternit sans se dégrader.

Mais d’où vient cette quête de distinction ? Dès l’Antiquité, l’or fascinait : les Égyptiens le voyaient comme « la chair des dieux », selon Hérodote (vers 450 av. J.-C.). Le plaqué or, apparu au 17e siècle pour les meubles royaux, a hérité de cette aura, perfectionné par la galvanoplastie au 18e siècle. Aujourd’hui, sa popularité explose : en 2022, le marché français a atteint 250 millions d’euros (Francéclat). Pourtant, les contrefaçons pullulent. Une méthode maison supplémentaire ? Le test au vinaigre : versez quelques gouttes sur une zone discrète. Si elle noircit, c’est une imitation bas de gamme ; le plaqué or reste stable, tout comme l’or pur.

Pour aller plus loin, pesez votre bijou. L’or massif (19,32 g/cm³) est plus dense que le laiton plaqué (8,5 g/cm³). Une bague de 5 g en or pur sera plus petite qu’une plaquée de même poids. Les pros utilisent des densimètres, mais à domicile, comparez avec un bijou connu. « L’or véritable chante sa pureté, le plaqué murmure son secret », écrivait le joaillier René Lalique en 1900. Entre poinçon, aimant, acide ou simple observation, ces techniques dévoilent la vérité d’un éclat qui, plaqué ou non, ne cesse de séduire.

FAQ résumé et nouvelles questions sur la dorure et les finitions

Est-ce que le plaqué or rouille ?

Non, le plaqué or ne rouille pas, car l’or résiste à la corrosion. Cependant, si la couche d’or s’use, le métal de base dessous peut s’oxyder avec le temps.

Comment nettoyer des bijoux en plaqué or ?

Utilisez un chiffon doux et de l’eau tiède avec un peu de savon doux. Évitez les produits agressifs et frottez délicatement pour préserver la couche d’or.

Le plaqué or est-il résistant à l’eau ?

Il est conseillé d’éviter le contact des bijoux en plaqué or avec l’eau, car cela peut accélérer l’usure de la couche d’or et ternir le bijou.

Peut-on refaire le plaquage d’un bijou en plaqué or usé ?

Oui, il est possible de refaire le plaquage d’un bijou en plaqué or usé en le confiant à un bijoutier professionnel qui appliquera une nouvelle couche d’or.

Quelle est la durée de vie moyenne d’un bijou en plaqué or ?

La durabilité d’un bijou en plaqué or dépend de l’épaisseur de la couche d’or et de la manière dont il est entretenu. Avec des soins appropriés, il peut conserver son éclat pendant plusieurs années.

Nous espérons que cet article vous a plu ! Si c’est le cas, n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à le partager avec vos amis. Merci pour votre soutien ! 😊

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Source externe : Voir aussi la fabrication de l’or

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